Le 21 avril 2024, à Miramas (Bouches-du-Rhône), notre compatriote de dix-huit ans, Askhab Majidov, a été tué.
Certains médias se sont empressés d’associer la tragique mort du jeune homme au trafic de drogue.
Pour la famille du défunt et toute notre communauté, ces accusations infondées et non confirmées exacerbent la douleur de cette tragédie.
Askhab Majidov avait un emploi stable et selon une source proche de l’enquête « n’est pas quelqu’un qui est installé dans la délinquance » (Bouches-du-Rhône : un jeune homme de 18 ans tué par balle à Miramas, deux personnes arrêtées).
Les membres de sa famille, connue pour son intégrité et son respect de la loi, nient également tout lien entre le défunt et le monde criminel.
Le présumé meurtrier a téléphoné Askhab le soir du 21 avril et lui a demandé de sortir pour le rencontrer. Sans se douter de rien, Askhab est sorti de chez lui et a été abattu sur le pas de sa porte.
Les suspects de ce meurtre ont été appréhendés et nous sommes convaincus que les autorités françaises établiront la vérité dans cette affaire.
Nous demandons aux médias de s’abstenir de publier des informations non vérifiées, d’autant plus qu’elles diffament la victime.
Nous présentons nos condoléances à la famille et aux proches d’Askhab Majidov.
Le président de l’Union des Tchétchènes de France,
Ramzan Magamadov
