Le jeune Djakhar est en cours d’expulsion vers Moscou. En effet, il n’est pas revenu de son pointage au commissariat ce matin, son avocate a appelé le comico vol pour Moscou depuis Lyon Saint Exupéry à 14h, étape à Roissy CDG et 19h25 vol pour Moscou.
Son avocate a saisi en référé le TA et la CEDH. Il faut du temps.
La famille, les soutiens de ce jeune, dont Accueil Demandeurs d’Asile, l’association le Comité Tchétchénie, appellent à une mobilisation exceptionnelle. Vous pouvez y prendre part
– en adressant ce message à Monsieur le Ministre de l’Intérieur (Il est possible de le copier et de l’envoyer via le site https://www.interieur.gouv.fr/fr/Contact/Ecrire-au-ministre-de-l-Interieur):
Monsieur le Ministre,
Suite à l’arrêté d’expulsion que vous avez pris à son encontre, Djakhar Oisaev, 20 ans, va être éloigné ce soir vers la Fédération de Russie. Réfugié en France, il est originaire de Tchétchénie. Il est arrivé en France en 2007 alors qu’il avait 7 ans pour fuir les persécutions des autorités russes sur sa famille. Son père est porté disparu depuis 20 ans (Djakhar était alors âgé de deux mois).
Djakhar Oisaev risque d’être interpellé par le FSB dès son arrivée à Moscou, d’être soumis à la torture et à des traitements inhumains et dégradants pour être, notamment, le fils de son père, ancien combattant.
Il a suivi la quasi-totalité de sa scolarité en France, il a reçu la médaille de l’Institut Télémaque pour récompenser son sérieux. Djakhar vit à Grenoble, il aime cette ville entourée de montagnes qui lui rappellent la Tchétchénie de son enfance. Djakhar est amoureux, il vient de se fiancer avec une française.
Djakhar n’a jamais fait l’objet d’une condamnation pénale.
Aujourd’hui Djakhar est sous le coup d’un arrêté d’expulsion en procédure d’urgence absolue vers la Russie. La CEDH vient d’être saisie ainsi que le Tribunal administratif de Paris mais aucun recours n’est suspensif d’une telle expulsion.
Il n’a plus d’attache en Tchétchénie. Toute sa famille vit en France et bénéficie du statut de réfugié, il ne les reverra plus.
A l’instar d’autres tchétchènes récemment expulsé, dont M. GADAEV, tout nous donne à penser qu’il subira une détention arbitraire et indigne, car, comme le dit le rapport même de l’OFPRA “il n’y a pas d’état de droit en Tchétchénie.”
Vous pouvez refuser que Djakhar parte dans cet avion. Cela laissera le temps au Tribunal, à la Cour Européenne des Droits de l’Homme et à la Cour nationale du Droit d’Asile, tous saisis d’un recours, de se prononcer sur son cas.
Nous vivons dans un Etat de droit, il est impensable qu’un jeune de 20 ans soit expulsé en l’espace de 10h sans même avoir accès à un procès équitable.
Nous vous demandons instamment, Monsieur le Ministre, d’intervenir afin d’arrêter cette procédure d’expulsion.
Les soutiens de Djakhar OISIEV, Accueil Demandeurs d’Asile, Le Comité Tchétchénie
Vous pouvez également adresser ce message
– à Madame le Défenseur des Droits et au UNHCR (Il est possible de le copier et de l’envoyer via les sites https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/actualites/2018/06/comment-saisir-le-defenseur-des-droits et https://www.unhcr.org/contact-form.html ) :
Madame, Monsieur,
Suite à l’arrêté d’expulsion que pris à son encontre par le Ministre de l’Intérieur, Djakhar Oisaev, 20 ans, va être éloigné, ce soir, vers la Fédération de Russie. Réfugié en France, il est originaire de Tchétchénie. Il est arrivé en France en 2007 alors qu’il avait 7 ans pour fuir les persécutions des autorités russes sur sa famille. Son père est porté disparu depuis 20 ans (Djakhar était alors âgé de deux mois).
Djakhar Oisaev risque d’être interpellé par le FSB dès son arrivée à Moscou, d’être soumis à la torture et à des traitements inhumains et dégradants pour être, notamment, le fils de son père, ancien combattant.
Il a suivi la quasi-totalité de sa scolarité en France, il a reçu la médaille de l’Institut Télémaque pour récompenser son sérieux. Djakhar vit à Grenoble, il aime cette ville entourée de montagnes qui lui rappellent la Tchétchénie de son enfance. Djakhar est amoureux, il vient de se fiancer avec une française.
Djakhar n’a jamais fait l’objet d’une condamnation pénale.
Aujourd’hui Djakhar est sous le coup d’un arrêté d’expulsion en procédure d’urgence absolue vers la Russie. La CEDH vient d’être saisie ainsi que le Tribunal administratif de Paris mais aucun recours n’est suspensif d’une telle expulsion.
Il n’a plus d’attache en Tchétchénie. Toute sa famille vit en France et bénéficie du statut de réfugié, il ne les reverra plus.
A l’instar d’autres tchétchènes récemment expulsé, dont M. GADAEV, tout nous donne à penser qu’il subira une détention arbitraire et indigne, car, comme le dit le rapport même de l’OFPRA “il n’y a pas d’état de droit en Tchétchénie.”
Vous pouvez refuser que Djakhar parte dans cet avion. Cela laissera le temps au Tribunal, à la Cour Européenne des Droits de l’Homme et à la Cour nationale du Droit d’Asile, tous saisis d’un recours, de se prononcer sur son cas.
Nous vivons dans un Etat de droit, il est impensable qu’un jeune de 20 ans soit expulsé en l’espace de 10h sans même avoir accès à un procès équitable.
Nous vous demandons instamment, Madame, Monsieur, d’intervenir auprès du Ministre de l’Intérieur afin d’arrêter cette procédure d’expulsion.
Les soutiens de Djakhar OISIEV, Accueil Demandeurs d’Asile, Le Comité Tchétchénie
– Ce soir à Roissy Charles de Gaulle un tract sera distribué aux passagers du vol pour Moscou afin de les sensibiliser à la situation
« Aujourd’hui, vous allez prendre un vol avec un jeune tchétchène que la France expulse. Son prénom est Djakhar. Il a 20 ans, il est arrivé en France en 2007 alors qu’il avait 7 ans pour fuir les persécutions des autorités russes sur sa famille. Son père est porté disparu depuis 20 ans (Il était alors âgé de deux mois).
Djakhar Oisaev risque d’être interpellé par le FSB à Moscou et soumis à la torture et à des traitements inhumains et dégradants pour être, notamment, le fils de son père ancien combattant.
Il a suivi la quasi-totalité de sa scolarité en France, il a reçu la médaille de l’Institut Télémaque pour récompenser son sérieux. Djakhar vit à Grenoble, il aime cette ville entourée de montagnes qui lui rappellent la Tchétchénie de son enfance. Djakhar est amoureux, il vient de se fiancer avec une française.
Djakhar n’a jamais fait l’objet d’une condamnation pénale.
Aujourd’hui Djakhar est sous le coup d’un arrêté d’expulsion en procédure d’urgence absolue vers la Russie. La CEDH vient d’être saisie ainsi que le Tribunal administratif de Paris mais aucun recours n’est suspensif d’une telle expulsion.
Il n’a plus d’attache en Tchétchénie. Toute sa famille vit en France et bénéficie du statut de réfugié, il ne les reverra plus.
A l’instar d’autres tchétchènes récemment expulsé dont M. GADAEV, tout nous donne à penser qu’il subira une détention arbitraire et indigne, car, comme le dit le rapport même de l’OFPRA “il n’y a pas d’état de droit en Tchétchénie.”
Vous pouvez refuser que Djakhar parte dans cet avion. Cela laissera le temps au Tribunal, à la Cour Européenne des Droits de l’Homme et à la Cour nationale du Droit d’Asile, tous saisis d’un recours, de se prononcer sur son cas.
Nous vivons dans un Etat de droit, il est impensable qu’un jeune de 20ans soit expulsé en l’espace de 10h sans même avoir accès à un procès équitable.
Alors, dans l’avion, nous vous demandons de vous lever et de faire acte de citoyenneté.
La famille et les soutiens de Djakhar »
Contact presse : Maitre Lucie Simon 06 33 50 30 64