Les journalistes ne parlent pas de cela…

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Cet événement s’est passé quelques jours plutôt, à la fin du mois de novembre de cette année. L’un de nos compatriote tchétchène A.Malsagov (jeune père de famille, de 4 enfants venant du région de Ourous-Martan), encore en 2012, ayant demandé un asile en France et ne l’ayant toujours pas reçu, attendait sur un arrêt de bus en plein centre ville. Sur le banc étaient assises deux femmes âgées. Quand tout à coup, un groupe de voleurs s’approchèrent et essayèrent de voler les sacs des vieilles femmes. L’homme d’origine tchétchène réagit tout de suite et ne les laissa pas les prendre. Malsagov en immobilisa trois mais le quatrième réussit à lui donner un coup à la tête à l’aide d’une bouteille, en conséquence Malsagov fut blessé et tomba dans l’inconscience. Se trouvant pas très loin de la scène, des français appelèrent la police et les pompiers. La blessure de Malsagov fut recousue à l’hôpital et les policiers y apportèrent les agresseurs pour une constation d’identité. Cela s’est passé dans la ville de Toure en plein centre. Je n’arrête pas de penser au fait qu’aucun journaliste n’est écrit à propos de cet accident. Mais si les agresseurs étaient des tchétchènes, l’événement aurait été médiatiser dans le monde entier et « origine tchétchène » se trouverait sur toutes les chaînes françaises. Ces doubles standards ont arrêté de me surprendre. Il ne reste plus que le sentiment de vide intérieur. Où êtes vous, les journalistes, qui courent sur les lieux lorsqu’un tchétchène se trouve à un kilomètre de l’événementtout ?

Mariam Urartu