Trafiquants et Tchétchènes, dernier incident à Nice

0

Cet article est disponible en Русский (Russe)

Depuis hier, 10 juin, une situation tendue demeure dans le quartier notoire de Nice Impasse des Liseron.

Les problèmes sont causés par le fait que depuis de nombreuses années le «point» du trafic de drogue fleurit dans cette rue entre les maisons 7 et 9.

Les trafiquants de drogue et leurs clients deviennent de plus en plus impudents. Tous les lampadaires de la zone sont coupés, il n’y a pas d’éclairage nocturne. Les trafiquants de drogue contrôlent toutes les voitures entrant, après avoir mis en place un véritable point de contrôle. Des raids de police périodiques interrompent le trafic de drogue pendant quelques heures seulement.

De plus, les trafiquants de drogue et leurs clients garent leur voiture, marchent et se tiennent sur la chaussée, de sorte qu’il est très difficile et parfois impossible de conduire le long de cette rue. Tout cela provoque des tensions constantes parmi les résidents locaux, qui depuis des années sont obligés de supporter le comportement provocateur des trafiquants de drogue et des toxicomanes.

Le mercredi 10 juin vers 14h30, deux de nos compatriotes, les frères V., qui vivent dans cette rue, sortaient du parking en voiture. Au niveau du point de trafic de drogue, où il y a toujours beaucoup de dealers et de drogués, un groupe de jeunes a bloqué la route. Nos compatriotes ont demandé à ces personnes de libérer le passage. La réponse à cette demande a été des insultes et des attaques. Pour aider les assaillants sont également venus des trafiquants de drogue qui passent qui passent leurs temps à cet endroit. En conséquence, deux frères ont été battus et l’un d’eux a été hospitalisé pour de graves blessures.

Le soir du même jour, les personnes âgées de la communauté tchétchène ont appelé les jeunes à ne pas prendre le chemin de la vengeance et à résoudre le problème pacifiquement.

Le jeudi  11 juin vers 13 h 50, le troisième des frères de V., venu rendre visite à ses parents et à son frère, se tenait avec deux autres voisins à côté de la maison numéro 17, où vivent ses parents. Des enfants locaux d’âges différents jouaient à côté d’eux.

À ce moment, une voiture avec des jeunes s’est arrêtée à côté d’eux, dont l’un a jeté une bouteille vide dans la rue. Lorsque l’un des voisins a demandé aux jeunes de ramasser cette bouteille par terre et de la jeter à la poubelle, à cinq pas, l’un d’eux a inopinément sorti un pistolet et ouvert le feu, touchant la jambe de V. Les voisins en danger de mort ont tenté de désarmer le criminel. À ce moment, une autre voiture est arrivée, d’où le tir automatique a commencé. Profitant de cela, le premier criminel est monté dans la voiture et les deux voitures ont quitté les lieux.

Bientôt, la rue et les environs ont été bloqués par la police et la gendarmerie, qui ont interrogé des témoins et mené d’autres activités d’enquête. Blessé V. a été emmené au service d’ambulance. Pour le moment, sa n’est plus en danger.

On ne sait pas encore à quel point les événements de mercredi et jeudi sont liés et si c’est une coïncidence que des membres de la même famille ont été agressé dans les deux incidents. Quoi qu’il en soit, il est évident qu’après l’attaque des Tchétchènes de mercredi, les criminels étaient déjà armés le lendemain et ont tenté de provoquer un conflit avec les Tchétchènes locaux, sans hésitation avec des armes à feu, malgré le fait qu’ils aient tiré dans une zone remplie de personnes, devant les enfants qui, par chance, ont échappé à des balles perdues.

Il faut noter que tous les Tchétchènes touchés ces jours-ci sont des adultes, des pères de famille respectés qui ont un emploi permanent et n’ont pas de passé criminel, et donc les spéculations selon lesquelles «les Tchétchènes essaient de prendre le contrôle du point de vente de drogue» sont sans aucun doute des provocations.

La question demeure également: combien de temps les habitants de l’Impasse des Liseron et leurs enfants devront-ils endurer la terreur des trafiquants de drogue, chaque jour au risque d’être battus, blessés ou même tués.

Le président de l’association « Union des Tchétchènes et Ingouches des Alpes Maritimes » Ramzan Magamadov.

Tergam.info