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Les tchétchènes détenus à Vienne soupçonnés d’avoir préparé des attentats terroristes libérés.
Deux jeunes d’origine tchétchène ont été arrêtés à Vienne en décembre 2019. Ils étaient soupçonnés d’avoir préparé une attaque terroriste lors de la célébration du Noël catholique. Cette détention s’est accompagnée d’un scandale médiatique.
Tous les médias en Autriche parlaient pendant plus d’une semaine de la soi disant attaque qui se prépare par des Tchétchènes. Selon les enquêteurs, deux hommes, l’un âgé de 25 ans et l’autre de 31 ans, ont comploté avec un condamné tchétchène de 24 ans originaire de Géorgie, Pankisi, nommé Sergo, qui envisageait de s’échapper de la prison, afin qu’il puisse faire une série d’explosions à Vienne et à Salzbourg.
Les attaques auraient été conçues également dans des endroits surpeuplés en Allemagne, au Luxembourg et en France. Les données sur le crime imminent auraient été obtenues auprès de son compagnon de cellule Sergo, avec qui il a partagé ses plans.
Deux jeunes hommes ont été arrêtés par des unités de police antiterroristes. Les reportages sur cette opération spéciale ont tourné sur tous les médias pendant plusieurs jours.
Cependant, après deux mois de détention de ces jeuns hommes au centre de détention de Graz, tous deux ont été libérés conformément à la décision de la Cour suprême de la ville.
La décision du tribunal a déclaré que les preuves de la culpabilité de deux Tchétchènes, recueillies par l’enquête, n’étaient pas très convaincantes. Le tribunal a également conclu: aucune sympathie des détenus pour le groupe extrémiste de l’État islamique, sans parler des plans pour procéder à des explosions en Europe, n’a été établie.
Dès le début, le célèbre avocat autrichien Wolfgang Blaschitz, spécialisé dans les affaires falcifiés, a insisté sur l’innocence de son client « djihadiste ».
Blaschitz représentait le plus jeune des détenus. Dans une interview avec un correspondant de Kavkaz.Realiy, il a déclaré que «toutes les accusations portées contre mon client étaient fondées sur la calomnie d’un camarade de cellule Sergo».
L’avocat considère que le fait son client ait été détenu pendant deux mois dans un centre de détention provisoire sur une base aussi fragile est un scandale.